KKL (Kernkraftwerk Leibstadt)

40 Jahre AKW Leibstadt am 15.12.2024: Schluss mit der behördlichen Verharmlosung der Strahlenrisiken!

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40 Jahre AKW Leibstadt am 15.12.2024: Schluss mit der behördlichen Verharmlosung der Strahlenrisiken!

Kein Weiterbetrieb ohne Umweltverträglichkeitsprüfung, kein Ignorieren mehr der Krebsrisiken bei Kindern durch ionisierende Niedrigstrahlung. Das fordern 500 Mediziner:innen aus der Schweiz und Deutschland in einem Offenen Brief1 vom eidgenössischen Parlament und Bundesrat Albert Rösti an ihrer zeitgleichen Kundgebung in Bern und am Umweltministerium in Stuttgart. Ansonsten müsse das nun 40-jährige, grenznahe Atomkraftwerk Leibstadt umgehend abgestellt werden.

Die tief besorgten Ärzte und Ärztinnen verlangen2 vom Parlament und Energieminister BR Albert Rösti eine Umweltverträglichkeitsprüfung angesichts der zunehmenden nuklearen Risiken seit dem Baubeginn des AKWs Mitte der 1970-er Jahre. Wurde das AKW damals noch auf der grünen Wiese mit blindem Zukunftsglauben gebaut und 1984 in Betrieb genommen, sind heute die Nachteile und enormen Gefahren der Atomenergie nicht mehr zu übersehen.

  • Tschernobyl 1986 und Fukushima 2011 demonstrieren die katastrophalen gesundheitlichen und wirtschaftlichen Konsequenzen schwerer AKW-Unfälle3,4, die heute wegen Alterung der Nuklearanlagen, internationalen Konflikten und Terrorgefahr immer wahrscheinlicher werden.
  • Seit Baubeginn des AKWs in Leibstadt hat die Einwohnerdichte allein im Kanton Aargau um 70% zugenommen – und damit die Zahl der potenziell Strahlenexponierten im AKW-Normalbetrieb5 (besonders zum Zeitpunkt der jährlichen AKW-Revisionen)6 und bei Unfällen.
  • Die wissenschaftlichen Erkenntnisse 7,8,9,10 der letzten Jahrzehnte zeigen, dass gesundheitliche Strahlenrisiken wie Krebs – besonders bei Kindern – und Reproduktionsschäden11a,b;12a,b auch im Niedrigdosisbereich wesentlich höher einzuschätzen sind als von den Behörden angegeben wird.
  • So behauptete das Eidgenössische Nuklearsicherheitsinspektorat ENSI 2018, „Die Strahlendosis, die bei einem 1000jährlichen Erdbebenereignis maximal erlaubt ist [1 Millisievert (mSv)/Jahr], liege weit unterhalb der Schwelle, die für Mensch und Umwelt schädlich sein könnte.“ 13
  • Ferner ließ das Bundesamt für Energie BFE anlässlich der Wiederinbetriebnahme des AKWs Beznau 2018 verlauten, „statistische Auswertungen bei größeren Bevölkerungsgruppen zeigten, dass bei Strahlendosen unterhalb von 100 mSv keine Gesundheitseffekte nachweisbar seien.“14

Der Bundesrat kennt das Risiko und weist das ENSI sowie das BFE in die Schranken
Veranlasst durch mehrere parlamentarische Vorstösse15 in Zusammenarbeit mit PSR/IPPNW Schweiz hat der Bundesrat das ENSI und das BFE mehrmals in die Schranken gewiesen. Er bestätigt, dass für ionisierende Strahlung eine lineare Risikoerhöhung für Krebs oder Erbkrankheiten auch unterhalb von 100 mSv ohne Schwellendosis besteht16. Der Bundesrat hat ferner festgestellt, dass „die Dosis von 100 mSv nicht mehr als Dosiswert betrachtet werden sollte, unterhalb dessen kein wissenschaftlich belegter Zusammenhang zwischen Exposition und erhöhtem zusätzlichen Krebsrisiko besteht“.17a,b

„Sollen die Schweizer AKW überhaupt weiterlaufen, solange sie als sicher gelten, müssen die neuen Erkenntnisse bei der Risikobeurteilung im Rahmen einer Umweltverträglichkeitsprüfung18 konsequent berücksichtigt werden“ sagt Claudio Knüsli, Vorstandsmitglied der Ärztinnen und Ärzte für soziale Verantwortung und zur Verhütung eines Atomkrieges (PSR/IPPNW Schweiz).

Weiterführende Infos (Referenzen No. 1 – 18) unter: https://www.ippnw.ch/wp-content/uploads/2024/11/Literaturliste-UVP-Aerzteappell-5.12.2024-1.pdf

Mehr zur Organisation IPPNW (Friedensnobelpreisträgerin 1985, und – als ICAN-Mitglied – 2017) unter
www.ippnw.ch und www.ippnw.de

Kontaktperson: Dr. med. C. Knüsli, Vorstandsmitglied, clknu@hotmail.com/ 079 435 90 72

Communiqué de presse pour la manifestation du 5.12.2024, à 13:00h sur la Place fédérale à Berne

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Le 15.12.2024 la centrale nucléaire de Leibstadt aura 40 ans: les autorités doivent cesser de minimiser les risques du rayonnement!

Ne pas poursuivre l’exploitation sans une étude d’impact sur l’environnement, ne plus ignorer les risques de cancer induits par les rayonnements ionisants de faible intensité chez les enfants: voici ce que demandent 500 médecins de Suisse et d’Allemagne dans une lettre ouverte1 au Parlement fédéral et au conseiller fédéral Albert Rösti, de même que lors de deux manifestations simultanées, l’une à Berne, l’autre à Stuttgart devant le ministère de l’environnement. Sinon, la centrale de Leibstadt, proche de la frontière et vieille de 40 ans, doit être arrêtée immédiatement.

Les médecins, profondément préoccupés par les risques nucléaires, en augmentation depuis l’époque de la construction au milieu des années 1970, demandent2 au Parlement et au ministre de l’Énergie, le conseiller fédéral Albert Rösti, une étude d’impact sur l’environnement. A l’époque la centrale nucléaire avait été construite en rase campagne, et mise en service en 1984. Il y avait encore une foi aveugle dans l’avenir. Aujourd’hui les inconvénients et les énormes dangers de l’énergie nucléaire ne peuvent plus être ignorés:

  • Tchernobyl en 1986 et Fukushima en 2011 démontrent les conséquences sanitaires et économiques catastrophiques des graves accidents nucléaires3,4, lesquels sont de plus en plus probables en raison du vieillissement des installations nucléaires, des conflits internationaux et de la menace terroriste.
  • Depuis le début de la construction de la centrale de Leibstadt, la densité de la population a augmenté de 70% dans le seul canton d’Argovie – donc le nombre de personnes potentiellement exposées aux radiations de la centrale fonctionnant normalement5 (notamment lors des révisions annuelles)6, ou en cas d’accident.
  • Les données scientifiques7,8,9,10 des dernières décennies montrent que les risques pour la santé liés aux radiations, tels que le cancer – en particulier chez les enfants – et les troubles de la reproduction11a,b;12a,b doivent, même pour les faibles doses, être considérés comme nettement plus élevés que ce qu’indiquent les autorités.
  • Ainsi, l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) affirmait en 2018 que «la dose de rayonnement maximale autorisée lors d’un événement sismique survenant 1 fois par mille ans [1 millisievert (mSv)/an] se situe bien en dessous du seuil qui pourrait être nocif pour l’homme et l’environnement ».13
  • Par ailleurs, l’Office fédéral de l’énergie OFEN a fait savoir, à l’occasion de la remise en service de la centrale nucléaire de Beznau en 2018, que « des évaluations statistiques sur de grands groupes de population ont montré qu’aucun effet sur la santé n’était décelable pour des doses de rayonnement inférieures à 100 mSv ».14

Le Conseil fédéral connaît les risques et remet l’IFSN et l’OFEN à leur place

Suite à plusieurs interventions parlementaires15, en collaboration avec PSR/IPPNW Suisse, le Conseil fédéral a remis l’IFSN et l’OFEN à leur place à plusieurs reprises. Il confirme que, pour les rayonnements ionisants, une augmentation linéaire du risque de cancer ou de maladies héréditaires est bien réelle, ceci même en dessous de 100 mSv, et qu’il n’existe pas de dose seuil16. Le Conseil fédéral a en outre confirmé que « la dose de 100 mSv ne devrait plus être considérée comme une valeur en dessous de laquelle il n’existe pas de lien scientifiquement prouvé entre l’exposition et le risque accru de cancer ».17a,b

« Si les centrales nucléaires suisses peuvent continuer à fonctionner tant qu’elles sont considérées comme sûres, les nouvelles données doivent être prises en compte de manière conséquente, en évaluant les risques par une étude d’impact sur l’environnement18 », déclare Claudio Knüsli, membre du comité des Médecins pour la Responsabilité Sociale et la Prévention de la Guerre Nucléaire (PSR/IPPNW Suisse).

Plus d’informations (références No. 1 – 18) sous: https://www.ippnw.ch/wp-content/uploads/2024/11/Literaturliste-UVP-Aerzteappell-5.12.2024-1.pdf

Plus d’informations sur l’organisation IPPNW (lauréate du prix Nobel de la Paix en 1985, et en 2017 – en tant que membre d’ICAN) sous www.ippnw.ch et www.ippnw.de

Personne de contact : Dr. C. Knüsli, membre du comité directeur, clknu@hotmail.com / 079 435 90 72